La municipalité d'extrême droite d'Hénin-Beaumont avait décidé la semaine dernière de ne pas célébrer le premier mai en raison de la prétendue absence d'un syndicat et de ne plus le faire les années à venir en raison de la participation du maire d'extrême droite nationaliste Steeve Briois et de ses adjoints à un pseudo "banquet républicain" à Paris avec Marine Le Pen.
La décision de Steeve Briois a été accueillie avec stupéfaction et colère par les différents syndicats qui ont été unanimes à dénoncer le mépris de la municipalité frontiste.
Le premier mai doit rester la fête des travailleurs qui ont lutté pour obtenir des conquis sociaux.
Les conseillers municipaux du groupe Agissons Unis pour Hénin-Beaumont tenaient à commémorer le premier mai et à rendre hommage aux martyrs de Chicago, de Fourmies et à tous les travailleurs du monde entier qui se battent pour leurs droits.
Aux côtés des représentants de l'UL CGT de Lens-Hénin, de la CGT Territoriaux, de l'UL CFTC et de l'UD CFTC, Eugène Binaisse, Stéphane Filipovitch et David Noël ont déposé une gerbe de fleurs au nom du groupe Agissons Unis pour Hénin-Beaumont au pied de la stèle aux victimes du travail du cimetière centre.
Nous nous sommes ensuite rendus devant la mairie où Dany Coolen (CGT), René Gobert (CGT) et Claude Fauqueur (CFTC) ont pu constater que les portes de l'hôtel de ville étaient closes. C'est donc au local parlementaire que les organisations syndicales se sont rendues pour remettre leurs cahiers de doléances à Stéphane Filipovitch. Au nom de l'UL CGT, Dany Coolen a plaidé pour un "code du travail du XXIe siècle" et le retrait de la loi El Khomri. Philippe Kemel s'est engagé à transmettre les doléances des organisations syndicales à la sous-préfète.
Honte à Steeve Briois et au FN qui méprisent les travailleurs et les organisations syndicales !