La répression continue de s'abattre en mairie d'Hénin-Beaumont.
On apprenait la semaine dernière qu'un employé municipal, qui avait témoigné dans le livre de Vincent Jarousseau et Valérie Igounet, l'Illusion nationale, a été mis à pied pour quinze jours pour "manquement au devoir de réserve" pour avoir évoqué l'installation de caméras de vidéosurveillance en mairie et le sentiment de "flicage" ressenti par de nombreux agents.
Selon nos informations, c'est le troisième agent qui est actuellement mis à pied dans une mairie où le harcèlement et la répression sont devenus la règle.
Lors du dernier conseil municipal, en février, on a ainsi entendu Bruno Bilde, l'adjoint aux affaires juridiques, dénigrer nommément plusieurs agents municipaux, dont l'ancien Directeur des Affaires Financières de la Ville, qualifié d'"incompétent". Ces méthodes sont proprement inacceptables, les agents en question, qui sont placardisés, ne pouvant pas se défendre.
La semaine dernière, ma collègue du groupe Agissons Unis pour Hénin-Beaumont, Marine Tondelier, est venue déposer un courrier en mairie d'Hénin-Beaumont. Elle était accompagnée d'un journaliste qui la suivait pour la journée et qui a salué une employée avec qui il a échangé quelques mots.
Sur le facebook de Steeve Briois, l'échange s'est transformé en une "agression verbale" (à coups de micros ?) et dans la foulée, Laurent Morel, le Directeur Général des Services aux ordres de Steeve Briois vient d'adresser une note de service interdisant aux agents de la mairie de parler aux journalistes.
Jusqu'où ira-t-on en mairie d'Hénin-Beaumont ?