Après la droguerie « Vaast », « Sélection » et d'autres, encore une institution héninoise qui baisse le rideau !
La Gavotte, installée depuis 50 ans boulevard Gabriel Peri, a fait danser des générations d’Héninois. En 2018, elle a définitivement fermé ses portes.
Conséquence : une dizaine de licenciements, une page de la vie nocturne héninoise qui se tourne, un lieu attirant des habitants de tout le secteur qui disparait, et un commerçant en moins pour le centre ville.
Eric Simonek, qui dirigeait la structure, estime dans la Voix du Nord du 10 février 2019 avoir été victime de la pression de la municipalité, dont on croyait pourtant qu’elle avait pour principal objectif de soutenir le commerce fragile de notre commune.
Extraits :
« Lorsqu’on évoque les causes de la fermeture de son dancing, le regard d’Éric Simonek se tourne vers l’hôtel de ville. La municipalité a pris un arrêté courant 2017 imposant aux établissements de nuit de fermer à 4 heures du matin, soit une heure de moins que son horaire habituel, pour éviter les nuisances sonores. Le gérant dit avoir tout de suite vu la différence : "C’est déjà des consommations de vendues en moins. Et ça a fait fuir les gens. Ils se sont dirigés vers d’autres endroits où ils pouvaient finir la soirée." Il estime le manque à gagner entre 80 et 100 000 € sur un an. Il pointe aussi la présence le soir des policiers municipaux. "Ils étaient les 3/4 du temps sur le trottoir d’en face à attendre, certains faisaient des contrôles, ça mettait la pression. Comment peut-on travailler dans ces conditions ?"
Pourtant, le patron affirme n’avoir jamais été visé par "une plainte officielle. Je n’ai jamais eu de problème avec la police nationale. La boîte est conforme au niveau bruit. Pour l’extérieur, j’avais engagé une personne en plus. On me reprochait même le bruit des autres : il y avait des gens qui passaient la soirée dans le parc en face mais c’était moi qui trinquais." Une entrevue avec le maire a eu lieu mais sans résultat, assure-t-il.
La boîte, après une période difficile, avait retrouvé des couleurs dit Éric Simonek qui voulait en faire "un restaurant dansant avec des podiums musicaux. Ces projets ont échoué avec la pression municipale", lâche-t-il, amer. »
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