Le métier de fonctionnaire est un métier sérieux.
Chaque mois, lorsque nous adressons nos tribunes pour le magazine municipal et la page facebook au service communication de la mairie et à l'adjoint à la communication, Christopher Szczurek, nous accompagnons notre envoi d'une petite note à destination du fonctionnaire responsable du service communication de la mairie.
"Je vous rappelle que toute note de la rédaction sous notre tribune est parfaitement illégale.
Le droit de réponse immédiat n'existe pas dans la loi sur la presse de 1881.
Le droit de réponse du groupe majoritaire au groupe d'opposition dans la page réservée aux tribunes politiques n'existe pas dans l'article du CGCT qui garantit le droit aux groupes représentés au conseil municipal de pouvoir s'exprimer dans le bulletin municipal.
Tout ordre d'insertion d'un droit de réponse/note du directeur de publication/note de la rédaction sous notre texte est par définition un ordre illégal.
Les fonctionnaires ont non seulement le droit, mais aussi le devoir, qui figure dans leur statut, de s'opposer à un ordre illégal.
Nous demandons donc aux fonctionnaires du service communication de respecter la loi en refusant le cas échéant l'insertion d'une note illégale du directeur de la publication sous nos tribunes. Toute note de la rédaction publiée sous notre tribune constituerait de fait de leur part une faute professionnelle intentionnelle."
Chaque mois, des notes du directeur de la publication figurent pourtant, en toute illégalité, sous nos textes. C'est encore le cas ce mois-ci. Bien évidemment, le responsable de la communication de la mairie n'a même jamais pris la peine de nous répondre.
Certains fonctionnaires ont manifestement fait leur choix. Nos lecteurs jugeront si c'est celui du service public ou si c'est un autre choix...