Les méthodes du RN sont similaires à Bruay-la-Buissière, conquise par l'extrême droite en 2020 et à Hénin-Beaumont.
A Hénin-Beaumont, les drapeaux européens ont été enlevés du fronton de la mairie et du rond-point de l'Europe dès l'arrivée au pouvoir de l'extrême droite en 2014. A Bruay, Ludovic Pajot et sa majorité RN font de même. Le 9 mai, pour la journée de l'Europe, la municipalité bruaysienne qui a enlevé elle aussi les drapeaux européens, a instauré une fête de Jeanne D'Arc et du patriotisme, tout en interdisant aux élus de la commune associée de Labuissière de mettre un drapeau européen au fronton de la mairie annexe...
Car l'originalité de Bruay-la-Buissière comme d'Hénin-Beaumont est que les deux communes sont nées toutes les deux d'une fusion : Bruay et Labuissière pour Bruay-la-Buissière, Hénin-Liétard et Beaumont-en-Artois pour Hénin-Beaumont. De l'époque d'avant la fusion, Hénin-Beaumont a conservé une mairie annexe et un adjoint délégué chargé du village de Beaumont ; à Bruay-la-Buissière, il subsiste encore un conseil consultatif du village de Labuissière avec ses élus délégués et une maire déléguée, Isabelle Dudillieu.
Les relations entre les élus labuissiérois et les élus bruaysiens sont exécrables au point que tout récemment, Ludovic Pajot, le maire RN, a interdit à la maire déléguée de Labuissière de baptiser une école du village du nom d'une résistante communiste et qu'il vient de sommer Isabelle Dudillieu et les élus labuissiérois de rendre leurs badges et clés d'accès à la mairie annexe et aux équipements municipaux labuissiérois, après leur avoir retiré leurs indemnités au mois d'avril.
Partout où le RN passe, la démocratie trépasse...