Il était vendredi, avec d'autres historiens, l'invité de Libération, pour lequel il a écrit un éditorial particulièrement lucide :
"Le pouvoir vient de passer des réformes gratifiantes (l’héritage, les heures sup, le bouclier fiscal) aux réformes pénalisantes (les régimes spéciaux, la franchise sur les médicaments, la traque des immigrés). Les premières bénéficiaient principalement aux couches aisées de la population ; les secondes frappent d’abord les couches populaires.
De sorte que la vraie nature du régime Sarkozy, sa nature de classe comme on disait naguère, est en train d’apparaître au grand jour. D’autant plus que les scandales s’accumulent : les chefs d’EADS spéculaient contre leur entreprise, l’UIMM (Union des industries métallurgiques et minières) se donnait les moyens d’acheter par appartements la conscience française… Comme si la France était livrée tout entière aux détenteurs de l’argent."
Pour une fois que ce n'est pas nous qui le disons...