Son blog prétendument satirique n'est en fait qu'injurieux et grossier.
Steeve Briois s'est donc essayé à manier l'oxymore, ce procédé rhétorique qui consiste à associer deux termes contradictoires : ainsi, je serais un bolchevique stalinien fasciste...
Dans la communauté des utilisateurs de forums sur internet, on dit que le débat est mort lorsqu'un des interlocuteurs, le plus souvent, un "troll" à court d'arguments, en vient au "Point Godwin" : qualifier son adversaire de fasciste ou de nazi. Steeve Briois a décidément l'art d'atteindre le Point Godwin tous les jours...
A moins que sa propension à traiter les militants antifascistes de fascistes soit le reflet d'une fascination malsaine pour le fascisme ?
Nous nous garderons bien d'aller jusque là...
J'en viens à la deuxième figure de style utilisée par Steeve Briois : dans le même article où il m'attribue des "méthodes fascistes", Steeve Briois s'essaie à la prétérition, un procédé stylistique qui consiste à dire que l'on ne va pas dire précisément ce que l'on est en train de dire.
En l'occurence, il affirme que jamais, au grand jamais, le FN n'userait de méthodes fascistes ni n'organiserait de manifestation sous les fenêtres de mon domicile. Mais alors, pourquoi rappeler en gras, en la souligant, l'adresse de mon domicile et valider les commentaires appelant à manifester devant chez moi ? Pourquoi faire semblant de croire qu'il s'agit de l'adresse de notre siège alors que de toute évidence, Steeve Briois savait pertinemment qu'il citait mon adresse personnelle ?
De deux choses l'une : ou Steeve Briois est un tartuffe, ou, tel M. Jourdain faisant de la prose sans le savoir, il manie sans le savoir (et sans talent) les procédés rhétoriques les plus éculés...