Les salariés de Faurecia se sont entretenus avec nous et ils ne voient pas l'embellie promise par le gouvernement Villepin-Sarkozy.
Au contraire, il ne se passe pas un mois sans qu'on apprenne de nouvelles suppressions de postes : 250 emplois chez Faurecia à Marles et à Auchel, 232 suppressions d'emplois programmées chez Faurecia Hénin-Beaumont et la semaine dernière, c'étaient les salariés de Stora Enso à Corbehem qui voyaient leur projet de reprise menacé par la volte-face de leurs patrons...
A Faurecia, les salariés que nous avons rencontrés sont inquiets et on les comprend.
Il est clair que le gouvernement ne fait rien pour l'emploi. On ne peut pas à la fois citer Hayek et Schumpeter et miser à Bruxelles sur la "destruction créatrice" comme le fait le gouvernement et en même temps sauver les emplois, garantir aux salariés une sécurité d'emploi et de formation tout au long de la vie comme le réclament les communistes.
Le gouvernement a choisi son camp et c'est celui des capitalistes... Enfermé dans son idéologie libérale, il refuse de voir les dégâts sociaux causés par le libéralisme. Les communistes sont bien décidés à se mobiliser pour défendre les salariés, lutter contre les suppressions d'emploi et conquérir de nouveaux droits !