Depuis quand Alain Alpern s'est-il mué en "Alain le destructeur" ? Le blogueur politique, qui a été successivement à Génération Ecologie, aux Verts et au PS est aigri par ses échecs à répétition. Démissionné de son mandat de vice-président Vert du Conseil régional pour incompétence - c'est la raison de son hostilité envers les Verts et de ses attaques successives contre Régine Calzia et aujourd'hui Marine Tondelier - avant de passer au Parti Socialiste, Alain Alpern n'a pas été repris sur la liste Percheron en 2010 et en nourrit une amertume certaine à l'encontre du PS.
Alain le destructeur, sur son blog, n'a cessé de flinguer à tout va Eugène Binaisse, durant tout son mandat.
Après les élections cantonales de 2011, lorsque sous l'égide de la LDH, plusieurs organisations politiques et plusieurs personnalités dont Alain Alpern s'étaient réunies pour réfléchir à la meilleure manière d'éviter la catastrophe, tout le monde avait convenu d'une nécessaire pacification du débat politique entre républicains pour permettre le rassemblement de tous les républicains, au premier ou au second tour des municipales autour d'un projet partagé. Cette pacification du débat politique n'excluait pas la possibilité de critiquer, de manière constructive, l'action de la municipalité, pour peu que la critique soit respectueuse et qu'elle ait pour but de faire progresser et d'améliorer les choses.
C'est la raison pour laquelle je n'ai pas cessé de critiquer, de manière respectueuse et objective, l'action de la municipalité précédente, me faisant notamment le relais des prises de position des syndicats territoriaux et, auprès de la LDH, j'ai longtemps défendu Alain Alpern en expliquant que la critique objective et constructive était nécessaire.
Au bout d'un moment, je me suis rendu compte qu'Alain Alpern n'était plus défendable. Engagé dans un processus de radicalisation antisocialiste, Alain le destructeur a tout fait pour faire tomber Eugène Binaisse.
Ses analyses sur la victoire du Front national sont celles d'un homme aveuglé par la haine qu'il a laissée proliférer dans les commentaires de son blog.
Enfoncé dans ses certitudes, Alain Alpern ne veut pas entendre que le spectacle des divisions de la gauche héninoise depuis 2009 ait pu dégoûter des électeurs de gauche et les précipiter dans l'abstention ou dans le vote Front national ; il ne veut pas entendre qu'Eugène Binaisse n'était pas Gérard Dalongeville ; il ne veut pas entendre que le front républicain à gauche était une stratégie légitime ; il ne veut pas entendre que ses critiques destructrices - jointes à celles du MRC - ont considérablement affaibli le camp des républicains et précipité la victoire du Front national.
Alain Alpern me reproche notamment d'avoir fait le choix de l'union de la gauche lors de la campagne des élections municipales. Fallait-il faire le choix de la désunion ? Depuis des mois, le blogueur politique m'accuse d'opportunisme et juge que notre choix collectif signe "la mort du PCF". Mais qu'aurait-on dit et écrit si nous avions maintenu une liste autonome du Front de Gauche et que le FN l'avait emporté quand même au premier tour ? Aux yeux de tous, aux yeux de la France entière, des médias, comme aux yeux des habitants d'Hénin-Beaumont, on aurait dit et écrit, à juste titre, que la division de la gauche avait permis la victoire du FN. Cela, je ne l'ai pas voulu, la direction fédérale ne l'a pas voulu, mes camarades de la section ne l'ont pas voulu.
Entre deux mauvais choix, nous avons fait le moins mauvais, celui qui préservait l'avenir, celui qui préservait l'image du PCF et du Front de Gauche, le choix du refus du sectarisme et de l'isolement, le choix du rassemblement à gauche, sur des valeurs de gauche, contre l'extrême droite. Ce pari d'une alliance qui résonne comme un électrochoc, nous l'avons perdu, mais ce pari, il fallait le faire, il aurait pu réussir. Aujourd'hui, quoi qu'en dise Alain Alpern, nous sommes présents au Conseil Municipal pour défendre les Héninois et Beaumontois et combattre le Front national. La Résistance, c'est nous et elle ne pourra pas se faire sans nous, malgré les délires d'Alain Alpern et de ses petits camarades. La Résistance, c'est nous et notre dernier tract en cours de distribution le confirme de manière éclatante là où Alain Alpern, incapable d'écrire et de distribuer un tract préfère cracher sur ceux qui se bougent contre le Front national.
Opportunisme ? L'opportunisme, c'est privilégier la lutte des places aux idées. Pendant des mois et des mois, j'ai fait campagne pour des idées qui se sont retrouvées dans le programme commun de la liste "Agissons unis pour Hénin-Beaumont". Où est l'opportunisme ? Il n'existe que dans le cerveau paranoïaque de ceux, comme Alain Alpern, qui voient des opportunistes partout. De mon côté, je me suis toujours battu pour mon parti, pour la victoire de la gauche et pour les habitants d'Hénin-Beaumont là où Alain Alpern, aveugle et autiste, se battait pour faire tomber Binaisse... La bataille continue, le PCF n'abandonnera pas et je n'abandonnerai pas le combat pour une alternative démocratique à Hénin-Beaumont.
Au lieu d'être pétrifié de honte et de prendre sa retraite comme il l'a annoncé à plusieurs reprises, Alain le destructeur continue de distribuer les mauvais points à tout le monde et s'en prend avec une rare mauvaise foi à l'opposition républicaine qu'il juge illégitime. Tous nuls, tous incompétents, sauf lui ! Avec des gens comme lui pour "conseiller" de futurs opposants sectaires, antisocialistes, anticommunistes et antiécologistes, le FN a de beaux jours devant lui... Alain Alpern devrait prendre des leçons d'humilité, ça lui ferait le plus grand bien...
Alain le destructeur
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