Mercredi dernier, Edmond Bruneel, secrétaire de la section de Montigny-en-Gohelle du PCF et conseiller municipal avait invité les ex-salariées de Tati au conseil municipal de Montigny. En effet, Lindsay, une des cinq employées de Tati licenciées pour avoir donné des bons d'achats de 50 € à dépenser dans le magasin à leurs parents qui y ont fait leurs courses, ou pour les avoir encaissés, est originaire de Montigny-en-Gohelle.
Edmond Bruneel avait donc invité Lindsay et ses collègues au conseil municipal et a demandé au maire, Bruno Yard, de leur donner la parole afin de faire entendre leurs revendications.
Sectaire et méprisant, Bruno Yard a refusé, expliquant que leur situation était connue et qu'elles ne s'étaient pas adressées à lui. Le maire de Montigny n'a donc pas pu récupérer le combat des Tati comme il l'a fait avec le combat contre la fermeture d'une classe de maternelle au Barlet initié par les parents d'élèves avec le soutien des communistes et récupéré sans vergogne par le PS. Sur l'affaire Tati, force est de constater que contrairement au PCF, ni Bruno Yard, ni Jean-Marie Picque, le conseiller général sortant qui se représente aux cantonales pour le PS malgré son âge et son absence de bilan ne sont allés soutenir les salariées de Tati.
Malgré ce refus du maire PS de donner la parole aux salariées, Edmond Bruneel a défendu une motion de soutien qui a finalement été approuvée à l'unanimité.
On voit clairement qui est aux côtés des salariés dans les luttes et qui sont les imposteurs qui n'en ont rien à faire, qui sont absents du terrain et qui ne supportent aucune contradiction...
Bruno Yard (PS) a refusé de donner la parole aux salariées licenciées de Tati
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