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Le blog de David Noël, militant communiste, syndicaliste et défenseur des droits de l'homme du Pas-de-Calais

Le blog de David Noël, militant communiste, syndicaliste et défenseur des droits de l'homme du Pas-de-Calais

Ce blog politique est animé par David Noël, militant communiste, syndicaliste enseignant, défenseur des droits de l'homme et ancien adjoint au maire, conseiller communautaire et conseiller municipal PCF d'Hénin-Beaumont.


Dans les méandres de l'affaire Dalongeville (30) : Entre Claude Chopin et Gérard Dalongeville, le ton monte : « Prends tes responsabilités, nom d'une pipe ! »

Publié par David NOËL sur 29 Juin 2011, 09:30am

Catégories : #L'affaire Dalongeville

Dalongeville-Lienemann-Chopin.jpgL'antagonisme né au fil des dépositions entre Gérard Dalongeville et son ancien premier adjoint, Claude Chopin, enfle alors qu'on s'approche du terme de cette confrontation. Et tous deux explosent à l'évocation du pseudo-nettoyage de la salle des fêtes par la société FMS. Alors que M. Chopin affirme ne pas connaître cette société et que les prestations facturées n'ont jamais été exécutées, Gérard Dalongeville, lui, affirme qu'on a abusé de sa confiance et qu'il n'a visé cette facture que parce que son adjoint aux finances lui avait certifié que le service avait été fait.

« Menteur ! J'espère que tu as mal dans ta conscience ! Ça fait 3 mois que je suis enfermé à cause de toi, à 75 ans ! » s'emporte M. Chopin. Sans faire ciller pour autant son contradicteur qui, froidement, réitère sa version des faits. Et d'ajouter même ses soupçons suivant lesquels, du temps de M. Chopin, les services financiers n'apposaient le cachet « service fait » ou « bon à payer » qu'après que l'élu en charge du dossier eut signé le document.

« C'est totalement faux et ce serait anormal », se défend Claude Chopin. Et lorsque la juge s'étonne de la légèreté avec laquelle le maire aurait accepté de signer sans que ces cachets aient été préalablement apposés, Gérard Dalongeville rétorque : « L'élu ou le maire qui signe ne va pas consulter l'ensemble du dossier soumis à sa signature ! » Ça coince également à l'évocation de la SARL du Tilloy, dont les protagonistes sont les mêmes que pour les dossiers de la société de surveillance et de la société de nettoyage FMS. Dans cette trouble affaire immobilière, il reste à établir pourquoi la Ville a acté un report de paiement de 409 000 € à cette SCI héninoise pour des achats de terrain au Tilloy... d'autant plus qu'un groupe immobilier s'était en parallèle montré intéressé par la même acquisition se voyant donc contraint de négocier avec la SCI. Une curieuse « manip » couverte par la signature de Claude Chopin : « Si j'ai signé un report, c'est à la demande de M. Demarquilly ou en son absence. Les reports ont été faits à la demande de M. le maire ! » Ce que dément l'ancien maire : « Non, les reports ne sont pas à ma demande d'autant qu'on avait des problèmes de trésorerie... Ce n'est pas de mon initiative mais j'étais au courant. » Une défense contestée par M. Chopin avançant que « ces reports ne peuvent qu'être qu'à la demande de M. le Maire, le receveur n'aurait pas accepté sinon... » Et le petit jeu se répète sur les autres dossiers égrenés par la juge d'instruction : Deberdt, ICS, Le Cèdre bleu. Jusqu'à faire bouillir Claude Chopin : « Je ne vois pas pourquoi il dit systématiquement que c'est M. Chopin ! Prends tes responsabilités, nom d'une pipe, au lieu de dire toujours "c'est M. Chopin !" » D'ailleurs, lorsque arrive sur la table l'évocation des liens forts entre la Ville et la société G2M, via Le Journal du pays, c'est Claude Chopin qui se lâche à son tour : « Le journal, c'était son enfant. Ce terrain était la chasse gardée de M. Dalongeville. Il faut quand même qu'il assume ses responsabilités. C'est un journal de propagande de la mairie ! » Confirmation de Guy Mollet : « Il était propriétaire de dix pages ! » Sans se démonter, Gérard Dalongeville affirmera ne s'être intéressé qu'au rédactionnel, expliquant que les relations avec les imprimeurs DIPI et SEQUOIA, et notamment les chevauchements de marchés sur l'année 2006 incombaient à M. Chopin. « Je n'ai jamais été associé à ces marchés », clame-t-il. Sauf qu'on a retrouvé une facture SEQUOIA dans son agenda personnel. Défense du tac au tac de Gérard Dalongeville : « C'est une facture dont le gérant s'est plaint auprès de moi de ne pas avoir été réglé ! ».

PASCAL WALLART


Source : La Voix du Nord
Mardi 28 juin 2011

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