Ils communiquent leur bonheur...

Au lendemain des démissions massives, le satisfecit est évidemment important dans la famille héninoise, du côté des partenaires de gauche.

Le socialiste Alain Alpern avoue se réjouir de la situation « parce que les citoyens d'Hénin-Beaumont ont été trompés en mars 2008 et ont élu une équipe qui, pendant un an, a cautionné les dérives du maire, Gérard Dalongeville. Malgré les avertissements nombreux lancés avant et après les élections, la majorité a laissé faire, complice, impuissante ou irresponsable : chacun jugera... »

Du côté de l'Alliance républicaine, Georges Bouquillon explique que tout le travail n'a pas encore été fait : « Je me réjouis que la liste dont Marie-Noëlle Lienemann était seconde et celle de Daniel Duquenne aient pu agir ainsi. En revanche, il reste important que le Conseil d'État fasse rapidement son travail et condamne Dalongeville et ses complices. Il est important que cela passe par la Justice. »

Enfin, le communiste David Noël prend, lui, déjà date avec ses partenaires de la gauche plurielle : «  La procédure, exceptionnelle, de révocation lancée contre Gérard Dalongeville à la demande du Préfet montre que l'État a enfin décidé de prendre ses responsabilités... La révocation imminente de Gérard Dalongeville aurait dû être suivie d'une réélection à l'interne parmi les membres du conseil municipal. L'obstination des complices de Gérard Dalongeville qui ont voté tous ses budgets, retiré les fonctions d'adjoints des élus critiques de la majorité et qui refusent toujours de reconnaître leur responsabilité rendait une telle solution inenvisageable. Les habitants n'auraient pas compris qu'on ne retourne pas devant les urnes... Le PCF d'Hénin-Beaumont oeuvrera en ce sens, avec tous ses partenaires de gauche et républicains pour faire échec au FN et rebâtir Hénin-Beaumont dans la transparence et le respect des habitants. »

Source : La Voix du Nord
Mercredi 27 mai 2009