
Cette décision de la CJR est tout sauf une surprise.
Les conditions dans lesquelles Bernard Tapie s'est vu indemnisé de façon si stupéfiante, à coups de centaine de millions d'euros, avaient à l'époque suscité un tollé général. Sachant cela, Nicolas Sarkozy a fait le forcing pour l'imposer à la tête du FMI. Cette décision présidentielle dénote d'un singulier sens de l’État, celui qui fait des intérêts particuliers l'alpha et l'oméga d'une politique nationale.
Le peuple grec dont l'économie nationale, exsangue, est livrée en pâture aux marchés financiers n'a pas bénéficié, lui, de la même mansuétude que Bernard Tapie de la part de la désormais patronne du FMI.