En pleine mobilisation des salariés du service public, François Baroin, leur a opposé une fin de non-recevoir. Pour le ministre du Budget et de la Fonction publique, concernant les négociations sur le point d'indice qui sert de calcul à leur rémunération, « il ne peut y avoir de réouverture mais le dialogue est maintenu ». Drôle de conception du dialogue social que celle d'éviter de parler des questions qui fâchent !
Les fonctionnaires en lutte ont raison de se mobiliser pour défendre leur salaire dans un contexte d'affaiblissement général de leur pouvoir d'achat. 90 % du calcul de leur rémunération dépendent du point d'indice. Avec leur fédérations syndicales rassemblées - CGT, CFDT, UNSA, FO, FSU et Solidaires avaient appelé ensemble à cette journée d'action - ils ne demandent pas la lune, juste le respect de la parole donnée par un gouvernement qui avait prétendu faire du pouvoir d'achat des Français sa priorité. Appauvrir à dessein ceux qui servent le bien commun est inadmissible, c'est miner de l'intérieur l'ensemble du service public.
Je me suis rendu mardi après-midi à la manifestation de Lille pour défiler avec le SNES. La manifestation a rassemblé environ 500 personnes, majoritairement enseignants ou fonctionnaires territoriaux. Les plus nombreux étaient les militants de la CGT. Fabien Roussel, secrétaire de la Fédération du Nord du PCF était présent. Pour le PCF, les services publics doivent se développer pour répondre au mieux aux besoins des populations. En plus de la nécessaire revalorisation salariale, il doit être mis fin à la RGPP et à sa politique de suppression de postes dans la fonction publique. Enfin, le PCF demande la titularisation des 800 000 précaires de la fonction publique.
Le PCF aux côtés des fonctionnaires en lutte pour les salaires
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