Le Premier ministre grec a annoncé un remaniement ministériel et demande la confiance du parlement pendant que Sarkozy et Merkel invitent les créanciers privés « volontaires » à financer le plan d' « aide » à la Grèce.
Ces artifices politiciens font perdre un temps précieux au peuple grec. Pendant ce temps, la pression des marchés financiers s'accentue et la troïka prépare une nouvelle saignée. Le PCF s'élève contre le sacrifice d'un peuple pour préserver les intérêts des loups de la finance qui, il faut le rappeler, sont les premiers responsables de la dette grecque.
Si la Grèce fait chaque jour un pas de plus vers le défaut de paiement c'est parce que le gouvernement Papandréou et l'Union européenne s'obstinent à nier l'évidence : une annulation au moins partielle de la dette et une réorientation des missions de la Banque centrale européenne s'imposent. La BCE doit utiliser son pouvoir de création monétaire pour financer des investissements d'intérêt général. Une sortie de crise durable passe par la relance de l'investissement dans des projets créateurs d'emploi, dans la formation et les services publics.
Les artifices politiciens font perdre un temps précieux au peuple grec
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