La France voit de nouveau sa note souveraine abaissée d'un cran. Les vampires des marchés financiers que sont les agences de notation réclament toujours plus de saignées avec toujours comme seule et unique prescription : l'austérité comme traitement à vie.
Une majorité d'électrices et d'électeurs n'ont pas voté au printemps 2012 pour livrer la politique économique de la France aux marchés financiers. Est-ce donc cela "l'union sacrée" proposée hier par le Président de la République ? S'aligner sur les exigences de Standard & Poor's en confirmant le cap de l'austérité alors que 9 français sur 10 veulent un changement de politique ?
Ces consignes et ce cap mènent le pays à la ruine. La France n'est pas condamnée à poursuivre une politique qui est partout en échec et qui nourrit désespérance, chômage et précarité. Il y a une alternative, des solutions, et ce n'est sûrement pas Standard and Poor's qui en montre le chemin.
Olivier Dartigolles,
Porte-parole du PCF
Conseiller municipal de Pau