Le PCF avait à l'époque condamné l'agression et condamné la récupération politicienne de l'agression par le FN.
Soupçonnant non sans raison une tentative de récupération politicienne pour mettre l'accent sur le thème de l'insécurité durant la campagne qui s'ouvrait, la journaliste de France 3 avait donné la parole au principal accusé, aujourd'hui condamné par la justice, pour lui permettre de s'expliquer.
Était-ce une raison pour écrire que Mme PEHAU n'avait « aucune règle éthique, professionnelle et humaine » et qualifier France 3 d'« organe de manipulation au service des délinquants récidivistes » ?
Le tribunal en a jugé autrement et vient de condamner Steeve BRIOIS à 6 000 euros d'amende et 5 000 euros de dommages et intérêts pour diffamation.
Bien sûr, le leader local du FN va faire appel, mais ce jugement du tribunal de Lille est une bonne nouvelle. C'est la première fois que M. BRIOIS, spécialiste en propos malsains et insultants, est condamné pour ses écrits qui franchissent trop souvent la ligne jaune.
Alors qu'il s'arroge le droit de qualifier ses adversaires de « minables » ou de « cloportes », Steeve BRIOIS est souvent le premier à menacer à tour de bras les blogueurs et la presse de procès en diffamation. On croit rêver !
La condamnation de M. BRIOIS est donc une bonne nouvelle. C'est un désaveu pour le chef frontiste qui voit ses propos en-dessous de la ceinture condamnés par la justice.
Décidément, Steeve BRIOIS n'est pas « tête haute et mains propres » comme il aime à le répéter. M. BRIOIS est un politicien professionnel, qui ne connaît rien aux attentes des classes populaires et qui vit de ses indemnités d'élu depuis plus de dix ans. Spécialiste des coups fourrés, des débats truqués et des rencontres nocturnes sur les parkings, adepte des insultes à l'encontre de ses adversaires politiques et des médias, M. BRIOIS est l'incarnation du politicien d'extrême droite.
Le PCF continuera de démasquer ses méthodes et de combattre ses idées !