Dans un entretien publié dans le journal "Le Monde", Pierre Gattaz se livre à une charge d'une brutalité inouïe contre le mouvement social en général et plus particulièrement contre les militants et responsables de la CGT mobilisés contre la loi El Khomri.
Il s'agit bien plus que d'une surenchère patronale.
Un tel niveau d'injures et de calomnies n'est pas qu'une simple "sortie de route" du président du MEDEF mais bel et bien une stratégie qui vise, dans un moment décisif, à ne plus parler du contenu d'un texte, rejeté par les salariés, le parlement et l'opinion publique.
Ne tombons pas dans ce piège. Plus que jamais, le patronat, Medef en tête, doit rendre des comptes sur l'utilisation des 40 milliards d'euros. Après le Pin's, Gattaz a fait le pire en laissant les grands patrons et les actionnaires se gaver. Parlons d'une véritable sécurisation des parcours professionnels, de l'emploi, de la formation, des salaires.
Si Pierre Gattaz a basculé dans un registre de guerre civile, c'est qu'il voit bien que le "compromis historique" signé avec Hollande et le gouvernement est contesté de partout, qu'il il a provoqué d'immenses dégâts sociaux et économiques, qu'il est donc urgent d'allumer des contre-feux.
Il choisit la terre brûlée, nous préférons semer une espérance par la mobilisation et la construction d'une alternative de gauche à loi loi El Khomri.
Olivier Dartigolles,
Porte-parole du PCF
Conseiller municipal de Pau