Les raisons avancées par la direction : la rentabilité du site trop faible, la restructuration nécessaire du groupe pour faire face à la compétition mondiale, la spécialisation des unités de production pour pérenniser le peu d’emplois restants.
Et notre président de se fendre d’un bon mot à Lakshmi Mittal : plutôt que de lui rappeler ses engagements pris il y a deux ans (le PDG, Lakshmi Mittal, s’était engagé au maintien de tous les emplois et des sites de production), il l’invite seulement à « discuter », pour « comprendre » la situation.
Pourtant, d’après les syndicats, si le site peut d’ores et déjà être maintenu en l’état, ce qui lui manque ce sont les investissements en formation pour être réellement efficace.
Pourtant, dans un contexte de hausse forte des prix de l’acier, le groupe Arcélor-Mittal a engrangé des bénéfices substantiels utilisés pour poursuivre la politique d’achat de nouvelles unités dans le monde.
Alors, qu’y a-t-il à « comprendre », qu’y a-t-il à justifier en dehors des logiques de rentabilités à court terme au mépris de la vie des travailleurs et des bassins d’emplois - qui contribuent au développement de ces sociétés.
Ce plan massif de destruction n’est pas acceptable et le Parti communiste français s’associe aux côtés des salariés pour demander un moratoire pour stopper le démantèlement de l’usine de Gandrange. Il faut absolument que tous les acteurs interviennent pour le maintien et le développement des emplois et de l’activité.
Mr le président de la république, les emplois, le maintien et le développement de l’activité industrielle, « ça ne se discute pas » - surtout avec des investisseurs n’ayant que la rentabilité pour objectif - , ça se défend !