Ce mercredi 6 février 2013, les trois maires communistes d’Auby, de Rouvroy et d’Evin-Malmaison sont assignés en référé devant le tribunal administratif de Lille (143 rue Jacquemars Giélée) à 14h.
Leurs torts ? Défendre l’emploi et les 35 salariés de la société Indra à Noyelles-Godault dans le Pas de Calais.
Cette société, qui s’était installée sur l’ancien site de Métaleurop – dont nous connaissons tous le scandale -, risque de fermer ses portes. 6 millions d’euros manqueraient dans les caisses pour sauver ces emplois.
C’est ainsi que Freddy Kaczmarek, Jean Haja et Bernard Staszewski, respectivement maires d’Auby, Rouvroy et Evin-Malmaison, faisant appel à leur bon souvenir, demandent à ce que la société Recylex (ex-Métaleurop) puisse avancer ces 6 millions d’euros, d’autant plus que cette dernière n’a jamais payé les primes de licenciements aux 830 salariés licenciés, ni les frais de dépollution du site, restés à la charge des collectivités locales et de l’Etat.
La dette estimée de Recylex s’élève à 30 millions d’euros. Les trois maires et les salariés ont donc décidé de se rendre ce jeudi au siège administratif de l’entreprise pour exiger son remboursement en procédant symboliquement à la saisie de ses biens.
C’est à ce titre, que les maires sont assignés devant le tribunal administratif de Lille après une plainte en référé de la dite société.
Mais qui sont les voyous dans cette affaire ?
N'hésitons pas à soutenir nos élus en nous rendant devant le tribunal.
Soutien aux élus communistes assignés par Recylex
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